Haru’ach hi sheli aval kemo shelach
Betoch knafeha hi notzeret et soda
Le’ohavey pricha tavi nicho’ach
Ule’acher tikach hatikva
Ach leveti tavi rak ahava.
Ani mamtin achshav leru’ach mistorit
Sheta’asof et hashvarim mitoch chadri
Kmo se’ara shelo echsom beko’ach
Zo hasufa mimena lo evrach
Zo ru’ach stav shemevi’a shalva.
Homiyah, homiyah kochotayich gavru
Ma yafit homiyah, et shvarayich asfu.
Haerev rad hi nacha la sham giv’a
Ve’ish gam lo yeda et derech masa’a
Hi mamtina le’ot kdey lanu’a
Latzet la’ir uleraked sviva
Ach leveti tavi rak ahava.
Homiyah...
Le vent est à moi mais il t’appartient aussi,
Il conserve son secret sous ses ailes.
Aux amateurs de fleurs, il enverra une fragrance,
Pour d’autres, il amènera l’espoir,
Mais, chez moi, il apportera uniquement l’amour.
Maintenant, j’attends le vent mystérieux
Qui rassemblera les débris dans ma chambre.
Je ne m’opposerai pas à cette tempête,
Je ne m’enfuirai pas devant elle,
C’est ce vent automnal qui apporte le calme.
Nostalgie, nostalgie, tes forces ont augmenté.
Que tu es belle, nostalgie ! Tes débris sont rassemblés.
Le soir est tombé, elle se repose là, sur la colline.
Nul ne connaît le trajet de son voyage.
Elle attend un signe pour bouger,
Pour partir vers la ville et danser autour d‘elle,
Mais, chez moi, elle apportera uniquement l’amour.
Nostalgie, nostalgie, tes forces ont augmenté.
Que tu es belle, nostalgie ! Tes débris sont rassemblés.
